Imitation du jeu d'une planète dans le temps
IMITATION GAME :
Magistral, sombre et bouleversant. Un film passionnant qui, au delà de sa dimension historique relatant des faits méconnus pourtant majeurs, dénonce également la répression de l'homosexualité considérée à l'époque comme une déviance pénalement condamnable. Et Benedict Cumberbatch incarne superbement et tout en nuances un Alan Turing à la personnalité complexe et déroutante, souvent odieux malgré lui mais que l'acteur parvient à rendre très attachant malgré tout.
JUPITER, LE DESTIN DE L'UNIVERS :
Navrant(e) navet(te) intergalactique naviguant dans une daube spatio-temporelle. Un film qui a réussi à me plonger dans un état de sidération intersidérale. Mais le titre était finalement assez bien choisi, dans la (dé)mesure où le ratage de Jupiter m'est apparu aussi imposant que la plus grosse planète du système solaire.
L'autre mauvaise surprise fut le prix de la séance. Lorsque j'ai tendu mon billet de 20 euros et qu'en retour on ne m'a rendu que 6 euros, j'ai bien cru à une erreur... Et bien non, 14 euros était vraiment son prix parce que la projection se déroulait en salle 1 toute de cuir vêtue ! Il aurait pu paraître logique de mettre du cuir dans une salle où l'on projette un film comme "50 nuisances de Glauque" (je n'invente rien, c'est le nom du pastiche écrit par Aloysius Chabossot), mais dans le cas de Jupiter c'était parfaitement inutile... Vu la qualité du film, il n'y avait même pas de quoi grimper au septième ciel malgré ses prétentions cosmologiques !
UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS :
Après le film raté que j'aurais mieux fait de louper, voilà un autre film qu'il ne fallait paraît-il pas manquer mais dont j'ai pourtant raté la diffusion. Moi qui voulais absolument aller le voir, je me rattraperai donc avec sa sortie en DVD.
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