Vivre et l'écrire

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Les personnages (6) : Quelques membres de la Guilde

Romuald Wolfgang Hieronymus, baron de Münchhausen (de nos jours) : Descendant du baron de Münchhausen (1720-1797). Ses proches l’appellent Münch, Romu ou Hiero. Membre respecté de la Guilde dont il est l’une des figures de proue, il est considéré par les insulaires comme le meilleur spécialiste de l’histoire de l’Ile aux Brumes. D’un tempérament fougueux et même sanguin, il prend très à cœur sa mission et s’emporte lorsqu’il constate qu’un membre de la Guilde ne pense qu’à tirer profit des œuvres de son grand ancêtre en espèces sonnantes et trébuchantes tout en manifestant en privé son mépris pour la littérature. Son comportement fantasque et quelque peu fanfaron lui permet de cacher aux autres sa trop grande sensibilité. Il vit dans une résidence-palais d’inspiration Renaissance dans laquelle il embauche d’anciens sans logis à qui il donne aussi le gîte et le couvert pour les aider à se réinsérer pleinement dans la société en attendant que ces derniers puissent trouver un autre emploi. Ses seules exigences sont de ne pas boire, ne pas fumer et rester honnête. Pour le reste, il leur laisse une grande liberté et les soutient dans toutes leurs démarches. Romuald de Münchhausen a été jusqu’à engloutir toute sa fortune pour ce projet dans lequel il s’investit corps et âme. Il est criblé de dettes au point d’avoir dû hypothéquer sa résidence.

 

Extrait : « Ils eurent à peine le temps de faire un pas dans l’enceinte de la confrérie, qu’ils furent accostés par un drôle de bonhomme accoutré à la manière d’un gentilhomme du XVIIIe siècle. Sous un tricorne vert sombre, de la même couleur que son costume, une chevelure d’un gris argenté qui se terminait par une petite queue maintenue par un nœud noir. Un visage long, pâle, aux joues creusées et des yeux vifs et malicieux avec une touche de fausse vanité. Sa bouche orgueilleuse était surmontée d’une moustache en croc aux pointes recourbées vert le haut. Mais aucun des traits de son visage n’était aussi propre à frapper les esprits que son nez. L’appendice nasal de notre homme n’aurait jamais rien bouleversé de la face de la planète, mais il avait assurément la faculté de détourner sur lui tous les regards du monde. »

 

Peter Grimm (de nos jours) : Descendant des frères Jacob (1785-1863) et Wilhelm Grimm (1786-1859). Assez âgé et d’apparence lourdaude, il aime jouer de son côté Pierrot Lunaire (d’ailleurs, au-delà du simple usage du diminutif, son entourage le surnomme Pierrot certainement pour cette raison) pour se mettre en scène tout en racontant toutes sortes d’histoires devant un public. Son jeu de scène s’inspire de celui crée par Charlie Chaplin pour son personnage Charlot. Comme son illustre modèle, il arbore un couvre-chef mais il remplace le chapeau melon par un haut-de-forme cabossé. Il prend également plaisir à transmettre certaines de ces histoires à sa petite-fille. C’est aussi un joueur de Nyckelharpa, un instrument de musique de la même famille que la vièle. Il est un grand ami du baron dont il apprécie les fanfaronnades tout en sachant ce qu’elles cachent.

 

Nils Andersen (de nos jours) : Descendant de Hans Christian Andersen (1805-1875). Dans le cadre de ses fonctions au sein de la Guilde, il est notamment chanteur de rue. Il s’investit également dans le projet mené par le baron dont il est le meilleur ami. Doué pour l’imitation, il reprend systématiquement les chansons avec la voix des interprètes originaux. Il maitrise la technique vocale du chant diphonique, c’est-à-dire qu’il est capable de produire un timbre vocal caractérisé par deux notes de fréquences différentes. Il est ainsi en mesure d’exécuter un chant polyphonique avec sa seule voix.



31/10/2016
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