Lorsque la nuit...
Lorsque la nuit étendra très loin devant
A perte de vue, du levant jusqu’au couchant
Ses grands draps d’ébène tout étincelants
D’une myriade de lointains soleils éclatants
L’immense univers je viendrai te faire visiter
Sous un clair de lune à la lumière cendrée.
Je te dirai : « Viens avec moi ma petite fée,
Je t’emmène car je voudrais te faire un peu rêver
Dans une odyssée que tu ne pourras jamais oublier »
De la poussière d’étoile sur nous deux je répandrai
Poudre magique qui nous permettrait de nous envoler
En empruntant le chemin des astres, par delà les nuées
Vers d’autres cieux qui suscitent tant de rêves éveillés
Une fois arrivée là-haut, finalement
Devenue précieuse étoile pleine de grâce
Tu prendrais place dans le firmament
Où tu éclipserais toutes tes sœurs grâce
A l’éclat de ton regard étrange et pénétrant
Et les feux de ton irrésistible sourire incandescent
Tu surpasserais chacune d’elles par tes attraits charmants
Je te ferais visiter des mondes extraterrestres
Que je transformerais en autant de paradis célestes
En y faisant pousser pour toi des jardins secrets
Jardins baudelairiens où tout ne serait
« Qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »
Nous larguerions les amarres
Sur les flots bleutés de la voie lactée
Pour voguer vers d’autres rivages
En nous laissant doucement guider
Par la lumière des mystérieux pulsars
Ce sont de gigantesques étoiles phares
Qui depuis la nuit des temps
Éclairent l’univers sous toutes ses latitudes
Jusqu’aux confins de la noire infinitude
On regarderait les constellations imbriquées
En les contemplant, je te conterais
Les mythes et les légendes engendrés
Par l’esprit des hommes inspirés
Publié sur Facebook le 28/07/11
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